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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 19:51

CLUB THEÂTRE ?

Ce soir, lundi 16 février 2009, alors que l'Académie de Lille connaît une grève de ses professeurs, que les universités, - depuis le temps que je dis que ça ne peut qu'arriver -, sont au bord de l'implosion, que le malaise est immense dans l'ensemble de la communauté enseignante, des deux invités ce soir au Grand Journal de Canal +, je ne sais lequel (j'étais en train de préparer des frites), - Martin Hirsch ou Richard Descoings ?- a eu cette réflexion comme quoi ce qui manque aux Lycéens, c'est d'être considérés comme aussi autre chose que des Lycéens, et qu'il serait bon d'y développer, dans les usines à dormir debout, des activités culturelles, telles que les "club théâtre" !!!. Si face au désarroi des Lycéens devant une professionnalisation de plus en plus problématique (c'est la crise, depuis 1973, et c'est pas prêt de s'arranger !), des gens aussi bien vus du pouvoir que Richard Descoings (le patron de Sciences Po, mais il est vrai que Sciences Po n'épate plus que les gogos...) - ou serait-ce le gentil Martin Hirsch ? - n'ont que ça à proposer, alors, c'est sûr, on y a, dans le mur, en courant même.
Club théâtre... Club théâtre... Et pourquoi pas atelier tarte à la crème, tant qu'on y est...

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 16 février 2009 

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 19:08

JE CE QUI

"I am not yet born; O hear me.
    Let not the bloodsucking bat or the rat or the stoat or the club
       footed ghoul come near me.
"
(Louis MacNeice, Prayer before birth)

"Je ne suis pas encore né; Ô entends-moi.
    Ne laisse pas la chauve-souris vampirique, ni le rat, ni
       l'hermine, ni la goule au pied bot s'approcher de moi."
(Traduction : Clotilde Castagné-Véziès, Une voix, anthologie de poèmes de Louis MacNeice, Edition bilingue, Orphée La Différence, 1997, p.81)

Je, ce qui pourra dire Je,
Ne suis pas encore, ne
Suis pas,
Pas encore cet arrachement à la boue, pas
Encore cette conscience aiguë et sombre, pas
Né, absent;
Ô meute de yeux qui m'attendent,
Entends-moi qui murmure quand tu dors.

Ne me laisse pas aux mains des ministères, ne
Laisse pas la nuit me rentrer dans les veines,
Pas le temps m'ouvrir
La parenthèse, ni la
Chauve-souris obtuse des administrations, la
Vampirique aux mille yeux me ficher,
Ni la cave se remplir de peur, ni
Le vivace et multiple
Rat courir sous mes pieds,
Ni le couteau venir sous ma main,
L'hermine me juger,
Ni mon coeur se serrer, mon ventre se tordre,
La folie me jeter son filet, la
Goule prendre racine dans ma gorge
Au moment où je crierai, ni le scribe au
Pied marin, au pied de tous, au pied
Bot cracher sur ma peau et
S'approcher, venimeux, mielleux et sûr de lui,
De son droit, s'approcher de
Moi pour me fourrer dans son grand sac d'ombre.

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 12 novembre 2008

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 17:25

L'IRONIE DU SONGE

Songeuse solitude. Etrangère solitude nécessaire à la rêverie du poète souvent songeur, abonné au songe, dream-addict :

Seul, loin de tout, je songe, au clapotis du flot,
Dans le concert hurlant des mourantes rafales.

                       (Jules Laforgue, Méditation grisâtre)

Il faut un lieu d'être pour cette méditation : la mer à l'éternel mouvement, le flot sempiternellement clapotant, et le vent qui n'est rien et qui est tout, le vent preuve et épreuve du mouvement qui agite la terre où les humains s'agitent.
Constat de fin de sonnet et de fin de siècle (1880) : l'expérience humaine est dérisoire :

Je reste là, perdu dans l'horizon lointain
Et songe que l'Espace est sans borne, sans borne,
Et que le Temps n'aura jamais... jamais de fin.
                       (Jules Laforgue, op. cit.)

Dérisoire mais vertigineuse. Je suis là et lointain. Je suis là en ayant conscience de ma présence dans le lointain des autres. Conscience de fantôme. Et naissance des spectres.

Le premier vers du sonnet Mémento (Sonnet triste) :

Depuis l'Eternité jusqu'à l'Eternité,

On ne peut pas mieux dire que l'Eternité ne renvoie qu'à elle-même.
La malédiction de l'immortel est qu'il ne peut s'attacher à rien de ce qui est mortel sous peine de drame mythologique.
De tragédie grecque. Le sacré est la mesure humaine de l'infini. Le sacré passe le temps dans la légende et l'espace dans la gloire. Ce qui est sacré ne peut accepter d'être profané. Une seule solution alors : le renvoi à l'absolu du sacré par l'acte du suicide.
Phèdre ne peut aimer Hippolyte. Le maître ne peut devenir esclave. Le samouraï ne peut vivre en vaincu.
Le vampire, s'il n'est tué selon une procédure spécifique, un rituel, étant outrepasseur de temps, ne peut tomber amoureux; son régime alimentaire le lui rappelle chaque nuit.
Amoureux, il ne peut que contaminer et donc condamner à la vie éternelle l'objet de son amour :

Je t'ai, tu m'as. Mais où ? Partout, toujours. Extase
Sur laquelle, quand on est le Temps, on se blase.
        (Jules Laforgue,
Complainte du Temps et de sa commère l'Espace )

La Mort ne connaît rien à l'amour.
Elle ne peut passer sans nouer les gorges, arrêter les coeurs, faucher les âmes.

Le Temps qui ne connaît ni son but, ni sa source,
Mais rencontre toujours des soleils dans sa course,
Tombe de l'urne bleue intarissablement !
                    (Jules Laforgue, Intarissablement)

Jules Laforgue à plusieurs reprises dans son oeuvre évoque l'infini du temps et de l'espace
Ironie du songe. Lui-même qui écrivit :

Dire qu'au fond des cieux n'habite nul Songeur,
                    (Jules Laforgue, op. cit.)

plaçant ainsi le songe, la rêverie au coeur de son travail d'écrivain, lui-même ne fera qu'un bref passage sur cette terre : 16 août 1860 - 20 août 1887.

Les dieux ne sont pas songeurs.
Ou alors, c'est nous qui ne sommes jamais que le songe des dieux.
Seul ce qui est mortel est songeur.

Les poèmes de Jules Laforgue cités dans ce  texte ont été publiés sous le titre Les Complaintes et les premiers poèmes dans la collection Poésie/Gallimard.
         

                             Patrice Houzeau
                             Hondeghem, le10 juillet 2005

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 17:15
CERISES

Les filles agitées les feuilles
croquent les cerises les bouches
les dents que le soleil dévore
dans l'éclat la soie des cymbales.

                       Patrice Houzeau
                       Hondeghem, le 3 juillet 2005
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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 17:07

MYSTIC

Notes sur Mystic de Sylvia Plath, poème du recueil Winter Trees (Arbres d'hiver) publié en édition bilingue dans la collection Poésie/Gallimard (cf La Traversée précédé de Arbres d'hiver, p. 210-211).
Les citations faites ici du texte figurent en caractères gras.
Les passages traduits par Françoise Morvan figurent en italiques.

Le poème commence par une saturation.
La narratrice s'attaque à l'un des éléments fondamentaux : celui de l'air décrit comme s'il était peuplé d'une armée d'invisibles qui chercheraient à vous happer, vous harponner, vous crocheter, vous faire passer dans le néant puisque, -le singulier le souligne-, il n'y a pas de réponse :

The air is a mill of hooks -
Questions without answer,

L'air est tissé d'hameçons,
Zébré
de questions sans réponse
Que la lourde ivresse d'être à ce monde où l'air est livré aux "taons, étincelants, saouls, / Dont les baisers virulents brülent / Dans le ventre fétide et noir de l'air d'été sous les pins."

Glittering and drunk as flies
Whose kiss stings unbearably
In the fetid wombs of black air under pines in summer.

Monde obscène des "baisers virulents".
Monde qui pue la mort, la charogne.
Mort qui pue l'être mourant.

Le poème Mystic est réparti en 6 strophes de 5 vers plus un vers isolé qui en constitue la fin.
Dès la deuxième strophe, Sylvia Plath trace une piste problématique :

Once one has seen God, what is the remedy ?
Dès lors qu'on a vu Dieu, quel remède ?

La question est réïtérée au vers 15 : What is the remedy ?
Ce n'est pourtant pas une morte qui pose la question, mais une vivante, une poétesse.

La strophe 4 est particulièrement ironique, désespérée.
Quel est le remède au sentiment du néant, le remède à la souffrance du deuil, à la conscience du caractère obscène de la mort ?
Sylvia Plath, par l'ironie de ses questions rhétoriques, semble refuser la consolation de la foi :

The pill of the Communion tablet,
The walking beside still water ? Memory ?
Or picking up the bright pieces
Of Christ in the faces of rodents,
The tame flowers-nibblers, the ones

Whose hopes are so low they are comfortable
-

Le cachet à prendre à la Sainte Table?
La marche au bord des eaux ? La mémoire?
Ou l'art d'assembler les reflets du Christ
Sur le faciès des rongeurs,
Radoteurs, gobeurs de bluettes

Aux espoirs si bas qu'ils en sont confortables -

Scepticisme. Donc lucidité :

Does the sea

Remember the walker upon it ?

La mer se souvient-elle

De celui qui marchait sur elle ?

La question est presque comique : est-ce que l'eau salée se souvient du Christ marchant sur l'eau ? Elle est presque comique mais rappelle que la divinité est un concept humain.
On peut penser que les dieux sont pour nous des outils qui nous permettent d'échapper à l'obscénité d'une réalité vouée aux mouches. Outils éthiques, outils politiques, les dieux font oeuvre universelle et empêchent les êtres humains de tout à fait sombrer dans la folie meurtrière. Les dieux sont les gestionnaires avisés et fatalistes (-forcément !-) de nos conflits.
Mais en dehors des dieux ? Le "ventre fétide et noir" du Seigneur des mouches dans "l'air d'été sous les pins".

Je me souviens de la couverture d'un roman d'Agatha Christie publié dans les années 70 par le Club des Masques. Il s'agissait du Cadavre dans la Bibliothèque et l'on y voyait une mouche posée sur le pied nu de ce que l'on comprenait être un cadavre, cela joliment bien fait, -mouche rutilante et ongles peints-, à laisser imaginer que le cadavre était celui d'une jeune femme et que l'histoire racontée se déroulait dans l'élégance des énigmes policières d'une Angleterre rêvée, filée du fil blanc des fantasmes.
Mais si la couverture était si intéressante, c'est qu'elle nous rappelait que la mort était affaire de mouches, d'insectes, de viande :

Meaning leaks from the molecules.
Le sens découle des molécules

précise Sylvia Plath en manière de réponse.

Affaire de douleur. De deuil. De vie quotidienne :

The chimneys of the city breathe, the window sweats,
The children leap in the cots.
The sun blooms, it is a geranium.

The heart has no stopped.

La vitre sue, les cheminées respirent sur la ville

(Le texte est daté du 1er février 1963, à quelques jours du suicide de Sylvia Plath, -le 11 février-; dans ses Notes (op. cit. p.275), Françoise Morvan indique que Mystic évoque la disparition du père de Sylvia, Otto Plath qui meurt le 5 novembre 1940, Sylvia étant alors ägée de 8 ans.)

Les enfants sautent sur leurs lits
Le soleil fleurit, c'est un géranium

Le coeur ne s'est pas arrêté.

                                      Patrice Houzeau
                                      Hondeghem, le 29 juin 2005


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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 16:58
Chiens

Le chien fait la fête à celui qui revient du néant.
Nous sommes toujours de bienheureux revenants pour le chien de la maison qu'il lui faut garder des fantômes inconnus et des autres chiens profanateurs de territoires, révélateurs d'autres néants.
De ces néants où vont mourir les chats et disparaître les maîtres.

                            Patrice Houzeau
                            Hondeghem, le 2 juillet 2005
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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 16:49

L'orage au-dessus des villes agite la face de tôle froissée d'un dieu invisible, inconnu de l'orchestre.
La barque de nuit chargée d'éclairs. Son visage sans pardon mènent aux botaniques miraculeuses. Les chardons et les roses et leurs sopranes polyglottes traversent les géométries du rythme. Des théologies poussent dans la gorge légère des fougères et des farouches.
Les ondes, les rideaux, les sables remuent dans la nuit, remuent leurs bouches de cheval légende.
Les songes, les chevaux, les masques remuent dans la nuit, remuent en murmurant leur théâtre nocturne.
Leurs lèvres sont donc de fable.
L'orage au-dessus des villes agite la tête du dieu Horus apparu dans l'élégante fureur d'une cinématographie sur le temps, les armes et les lois.
Ses ailes froissèrent le ciel.
Les yeux aux fenêtres chargées d'éclairs. Ils regardent passer la barque de nuit et s'effacer les rideaux mouvants sur les bouches ouvertes du fleuve.

                              Patrice Houzeau
                              Hondeghem, le 23 juin 2005

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 16:49

31 DECEMBRE 1975

Images anciennes sur Télé Melody : celles du 31 décembre 1975. Une émission de variétés présentée par Yves Mourousi. Mireille Mathieu a l’air d’une poupée. C’est une belle femme, Mireille Mathieu. Mourousi est sur son 31. La programmation sur Télé Melody c'est de la synchronisation des anciennes variétés, de l’actualisation des nostalgies. L’oisif méprisant y trouvera matière à mépriser. L’amateur de signes y trouvera de quoi espérer. Les morts ne sont pas morts ; ils chantent encore pour nous, en nous peut-être, leurs chansons légères et beaucoup moins sottes souvent que les méprisants le disent.
« Cette mélodie, qui reviendra parfois dans ta vie… » chante Julien Clerc sur la scène de ce 31 décembre 1975. Prémonitoire, vraiment.

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 29 décembre 2008

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 16:43
Fantaisie sur une insomnie

Vertige lucide    J'entends monter
Vers moi le hurlement secret des morts
  (Jean Tardieu, Insomnie, L'accent grave et l'accent aigu, p.106, Poésie/Gallimard)

Tout au long tout au long de la nuit
Ouverts les yeux seul seul seul veilleur
De mon coeur pendant qu'partout ça dort

Me voilà dans le cosmos l'espace
Me passe à travers le corps Cassandre
Dont la bouche est pleine de cendre

Ça bouge dans la boîte à images
Alors les morts aux lèvres de sable
Se mettent à hurler des chansons

Insensées des cymbales d'la foudre !
Dans un silence de chat qui dort
D'énigmes s'emmêlant les pinceaux

Bientôt c'est l'aube la belle idiote
J'atterris dans un soleil pâlot
Ça cause ça cause à la radio

Nous voilà plongeant dans la journée
Avec nous chimères et sirènes
Aux noms cachés aux corps déliés

Avec nous le vent levant les herbes
Ce palais désert devant la mer
Et les rumeurs    les rébus    les clés

Perdues    lointaines      passées        jetées.

                   Patrice Houzeau
                   Hondeghem, le 19 juin 2005

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 16:36

TATOUAGES

Notes sur The Courage of Shutting-up (Le Courage de se taire) de Sylvia Plath, poème du recueil Winter trees publié en édition bilingue dans la collection Poésie/Gallimard et traduit par Françoise Morvan (cf Arbres d'hiver précédé de La Traversée, Poésie/Gallimard, p.194).
Les citations faites ici du texte de Sylvia Plath figurent en caractères gras.

Troisième strophe du poème :

Tattooing over and over the same blue grievances,
The snakes, the babies, the tits
On mermaids and two-legged dreamgirls.
The surgeon is quiet, he does not speak.
He has seen too much death, his hands are full of it.

"Tatouant sans fin les griefs bleuâtres,
Les serpents de mer, les enfants, les seins
De sirène ou de vamp à deux jambes.
Le médecin est calme, il ne parle pas.
Il a vu trop de mort, ses mains en sont pleines."
                                         (traduction : Françoise Morvan)

Le texte mêle, énumère des éléments légendaires, hallucinatoires et rapproche l'acte chirurgical du geste du tatoueur.
"Snakes, babies, tits on mermaids, dreamgirls, surgeon" : autant d'élèments qui font de cette scène d'opération une évocation imaginaire.
Pour cela, Sylvia Plath convoque cet étrange bestiaire que l'on a pu rencontrer dans bien d'autres poèmes. cf Zoo Keeper's Wife (Femme de gardien de zoo, in La Traversée, p.150, op.cit.) :

... my belly a silk stocking
Where the heads and tails of my sisters decompose.

"...mon ventre un bas de soie
Où les têtes et les queues de mes soeurs se décomposent."
                                              (traduction : Valérie Rouzeau)

Bestiaire de Sylvia Plath : anguille, -"cold as an eel"-, "froide comme une anguille" se décrit ainsi la narratrice de Zoo Keeper's Wife, sirène au ventre de soie, serpent de mer, un monde marin, un monde englouti dont le praticien ne sait rien car il est tout entier dans le calme et la lucidité de son acte :

The surgeon is quiet, he does not speak.
He has seen too much death, his hands are full of it.

La lucidité, c'est la patience devant l'ordinaire de la mort. "Death, too much death", mort si nombreuse, à en remplir les mains des hommes pourtant "calmes" (quiet).
Ainsi s'explique le titre du poème : "The Courage of Shutting-up" (Le Courage de se taire)./

Les vers de Sylvia Plath mettent ici en évidence quelques éléments du blason du corps qui se chargent ainsi de cette énergie symbolique que l'on appelle le sens :
Les seins des sirènes (the tits on mermaids) et les "filles de rêves à deux jambes" (two-legged dreamgirls) qui s'opposent à l'horreur des anguilles, des êtres au ventre en bas de soie de la femme du gardien de zoo, sont ainsi les mots-clés d'un univers où l'imaginaire "tatoue sans fin les mêmes griefs bleuâtres".
Le poème réunit les figures légendaires de la tradition (mermaids) et les fantasmes ordinaires des magazines (dreamgirls). Le mot "tits" (seins) opère cette analogie.

                           Patrice Houzeau
                           Hondeghem, le 18 juin 2005

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