Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 16:49

L'orage au-dessus des villes agite la face de tôle froissée d'un dieu invisible, inconnu de l'orchestre.
La barque de nuit chargée d'éclairs. Son visage sans pardon mènent aux botaniques miraculeuses. Les chardons et les roses et leurs sopranes polyglottes traversent les géométries du rythme. Des théologies poussent dans la gorge légère des fougères et des farouches.
Les ondes, les rideaux, les sables remuent dans la nuit, remuent leurs bouches de cheval légende.
Les songes, les chevaux, les masques remuent dans la nuit, remuent en murmurant leur théâtre nocturne.
Leurs lèvres sont donc de fable.
L'orage au-dessus des villes agite la tête du dieu Horus apparu dans l'élégante fureur d'une cinématographie sur le temps, les armes et les lois.
Ses ailes froissèrent le ciel.
Les yeux aux fenêtres chargées d'éclairs. Ils regardent passer la barque de nuit et s'effacer les rideaux mouvants sur les bouches ouvertes du fleuve.

                              Patrice Houzeau
                              Hondeghem, le 23 juin 2005

Partager cet article
Repost0

commentaires

Recherche