29 décembre 2009
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IRONIE
L’ironie, c’est du vorace, qui vous bouffe le sentiment, qui vous mange le cœur, qui vous fait marron de la passion. Cela, Baudelaire l’avait vu déjà, cette façon d’être vilain canard, de couaquer dans l’orchestre, d’être soudain secoué, mordu du trait vif, de la pointe assassine :
« Ne suis-je pas un faux accord
Dans la divine symphonie,
Grâce à la vorace Ironie
Qui me secoue et me mord ? »
(Baudelaire, L’Héautontimorouménos)
Patrice Houzeau
Hondeghem, le 29 décembre 2009
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