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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 14:36

LE VENT D'AUTOMNE EVIDEMMENT

 

Sur les rimes de J’écoute dans la nuit rager le vent d’automne
de Jules Laforgue et plus précisément sur le dernier vers du
poème : Où l’on n’entend jamais jamais le vent d’automne

 

Le vent d’automne évidemment ça fait des
Violons plein l’âme et la Toussaint fait
Penser aux gémissants aux expirants fait
Songer aux morts et que notre heure d’un
Coup de pied au cul qu’elle nous enverra
Valser tout dispersés aux étoiles serons
Sans personne alors en soupirant avec la
Lune qui se fout de nous on se scrute le
Palpitant dès fois qu’il calencherait la
Nuit ça arrive alors i sont bien ouverts 
Nos yeux on se tourne on se retourne sur
Le matelas pendant que le vent d’automne
Souffle son trombone et qu’au loin sonne
Sonne le glas alors au plus chaud de son
Lit qu’on se pelotonne car on se sent si
Las soudain qu’on s’abandonne aux images
Sous les paupières géométries colorées y
Viennent des visages des villes des vues
Vertigineuses des azurs à colonnes gares
Jardins hantés et lilas sous les arcades
Le vent d’automne évidemment ça fait des
Violons plein l’âme et la Toussaint fait
Penser à tous ceux qui ne sont plus fait
Songer aux morts au vent qui porte leurs
Voix mêlées toutes ensemble pourquoi pas
Alors la compagnie d’une fille pour s’en
Débarrasser de ces voix et du vin et des
Musiques qui étonnent qui font rêver aux
Là-bas où l’on n’entend jamais jamais le

Vent d’automne.

 

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 8 novembre 2010

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