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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 18:30

SONNET POUR PARODIER RONSARD

 

« Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose »
(Pierre de Ronsard)

 

La branche au mois de mai, la rose et la fille :
Elle est jeune – quel corps ! Tout est plein de fleurs,
De jaloux, de bandants, jeunes gens pressés
Par la pluie – Ah zut ! Nos cheveux s’ront mouillés !

 

La beauté, y en a plein les rues, du laid aussi :
Décharges et jardins, chaleurs, sueurs, odeurs ;
La pluie bat et déchiquette les roses qui
S’éparpillent façon puzzle dans les gazons.

 

La fille donc, - une étudiante -, elle est fraîche
Comme un mur repeint et ce soir ira voir
La Parque et ses Gothics en live un concert

 

Dans un bar aux murs noirs comme des obsèques ;
- La Parque ! Une face de lait empoisonné
Qui chante le vif et le mort, les roses, le sang…

 

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 4 juin 2009

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 08:08

SAISONS

 

Coup de gong son sourd au
Mystère des règles ignorées
Dans la nuit nombreuse du palais
Où seul s’éteint le roi.

 

On file à la reverdie
Aux bouches les cerises
Bientôt les peaux plus nues
Le temps allonge son pas.

 

Sur l’oreiller fouillis frisé
Cheveux dans la fenêtre
La promesse de la chaleur
Eté le chant des feuilles.

 

La pluie picore les ombres
Les délie de leur serment
Vitres bus taxis corps gris
Tout tremble d’une encre pâle.

 

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 27 mai 2009

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 08:12

OEDIPE ET LE SPHINX
Sur un tableau de Gustave Moreau

Les ailes sont droites, surprises dans la verticale de leur battement.

Je scrute les yeux de celui qui me scrute et suis à chaque fois étonnée de l'audace du guerrier.
Ma poitrine est nue puisque la beauté est fascinante comme l'énigme.

Je suis dos aux murailles et suis sans issue tandis que la chienne qui chante s'agrippe à mes vêtements.
Dans l'attente de la réponse, je m'émerveille des cheveux blonds et repliés de celle qui porte diadème à la façon d'une antique demoiselle de royauté.
Se pourrait-il que le Sphinx soit aussi princesse celte ou saxonne ?
Ou Hélène de Sparte pour qui les rois et les princes moururent ?
Je ne contemple pas ses seins nus mais l'étonnement des yeux.
Les griffes dans les secondes qui viennent vont me lacérer les chairs et le sang coulera.
C'est peu de sang pourtant puisque dans les ravins et les fossés, je peux voir, - il suffit que je baisse les yeux ou que je détourne le regard - les mains agrippées encore et les corps déchirés des hommes qui ont tenté la cruauté.
Cette boucherie, vous ne pouvez la voir, elle n'est visible que dans la nuit des mystères.
Cette boucherie, vous pouvez la voir, elle signe le passage des meutes humaines.
Ma victoire sur l'énigme me donnera le coeur d'une ville et le lit d'une reine.
Le fer de ma lance pique l'étoffe qui court le long de mon flanc.
Je n'en aurai pas besoin puisque c'est par la parole que se fera l'évidence même.

A moins que l'on ne me demande de lui percer le coeur puis de lui trancher la tête.

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 29 juin 2006

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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 16:44

16 VERS NAÏFS POUR UNE INVRAISEMBLABLE

    Watson : - Nous venons de découvrir que c'est une Belge !
    Madame Hudson : - Pauvre chose...

    - Quelle vive imagination a mon frère... Dès l'âge de cinq ans, en observant la maison des voisins, il en arriva à la conclusion que les enfants n'étaient pas apportés par les cigognes, mais par la sage-femme, dans sa sacoche.
   
(Billy Wilder, La Vie privée de Sherlock Holmes)

Si on ne veut pas passer pour un imbécile,
Il vaut mieux savoir que l'Angleterre est une île,
Où les Anglais aux larges bouches boivent du thé
Et grillent du pain en écoutant du Mac Cartney.
Certains d'entre eux furent de fameux logiciens,
Dont un qui écrivit Au delà du miroir.
Entourés de fantômes et de meutes de chiens,
Ils vivent dans des romans et de fort beaux manoirs.
Ils apprécient le curry et les sauces à la menthe,
Et font des succès mondiaux avec des chansons démentes.
D'autres composent de biscornues énigmes policières.
D'autres bavardent dans les pubs en s'adonnant à la bière.
Il leur sera beaucoup pardonné, - même le pire
De leur cuisine -, car ils ont inventé Shakespeare,
Le whisky, Sherlock Holmes, les Monty Python,
Et, le matin, les oeufs frits avec le jambon.

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 18 décembre 2006

Commentaires

Et de très jolis chapeaux pour leurs reines-mères!

Posté par orlando de rudde, 18 décembre 2006 à 07:57
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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 16:28

HARET

Ce mot désigne un chat retourné à l'état sauvage. De l'ancien français "harer" qui signifiait traquer, exciter une meute de chiens après une proie.

Voici de quoi l'illustrer :

MIRLITON MISTIGRI


Anecdote tirée de la vie de Monsieur Patrice Houzeau, méchant homme et poète ronchon.

De la grise cité de Lens (1) nous amenâmes
Le très gris Mistigri jusqu'en notre campagne.


Mistigri fut un chat costaud et colérique
Qui envolait d'un coup de patte de la poêle
Les saucisses. Vouliez-vous lui toucher le poil ?
C'était plutôt risqué : des meaws hystériques


Lui sortant de la gueule. Il finit par quitter
La maison pour vivre en chat errant, en haret,
Fléau des rats dans un gang de maudits matous.


Il est mort, Mistigri, dans la verte à Marpent (2),
Dézingué, très flingué - Kaputt the cat pan ! pan !

C'est vrai que les harets dévorent les lapins,
Ce qui est gênant pour la chasse du matin
Des Messieurs de Maubeuge (3) et de je ne sais où.

Notes
:
(1) Nulle part dans le Pas-de-Calais.
(2) Nulle part dans le Nord.
(3) Nulle part dans le Nord itou mais pas très loin de Marpent.

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 28 août 2006

Commentaires

Ne pas confondre le haret fumant avec le hareng fumé que ce soit à Vieux-(ha)Reng ou le jeu de Baume enrhumé de MAubeuge, si doux à Douzies , le parement de Marpent et toute cette sorte de chose

Posté par orlando de rudde, 28 août 2006 à 13:59

Je me suis inscrite ce jour sur un site où j'ai découvert avec un plaisir gourmand des mots nouveaux. www.languefrancaise.net
J'y ai déniché quelques blandices....;)

Amitiés
Posté par Chris, 02 septembre 2006 à 20:59
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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 13:26
RAGOTS

Les gens, qu'est-ce que ça cause !
Le monde est plein de métiers à tisser des discours, parlote et toiles d'araignées !
On découd des noms.
On établit des premiers plans.
On se berce à cette marée de voix.
Un homme, un secret.
Une femme, un secret.
Tel est le leitmotiv.
Pleins feux sur le polichinelle !
Qu'on le débusque, çui-là du placard à squelettes ! La fine fleur de la chevalerie à casseroles !
Qu'on les trimbale, les innocents aux mains pleines, dans la lumière meurtrière des projecteurs !
On sait quand même, - et c'est souvent mieux comme ça -, que tant de secrets pâlissent comme des étoiles et disparaissent avec les âmes laminées qui les ont portés.

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 11 mars 2009
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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 17:43

LA PLUIE ME RÉJOUIT

La pluie me réjouit qui gentiment se moque
Des touristes naïfs du paysage il pleut
Ça me rend doucement heureux toutes ces flaques
Que je vois par la fenêtre illuner l'trottoir

C'est le mois d'août il pleut des chiens des chats itou
Dans les rues où les gens se pressent pour rentrer
Sous des parapluies noirs et gris des faces floues
C'est la ville spectrale aux passants ordinaires

J'irais bien promener mes chiens sous cette pluie
En fumant si j'avais du tabac et des chiens
Et puis on me dira que c'est pas bien vraiment

De perdre son temps à rêvasser sous la flotte
Plutôt que de gagner des sous pour les vacances
Prochaines sous le soleil du sud, évidemment.

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 24 août 2006

Commentaires

Evidemment.

Posté par raskolnikov, 24 août 2006 à 21:50
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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 15:35

FLAMMES

Rouge,
Le feu
Court, le feu
Bondit, voltige,
Bête à mille langues,
De colline en colline,
Le feu lance ses sabots ;
Le vent souffle dans ses naseaux,
Passe la route vers les abords,
Le feu s'élance avec de grands poitrails
Palpitants, crépitants vers les premiers murs,
Maudissant, fouettant les maisons isolées,
Lançant ses rangs furieux de cavaliers ardents,
Consommant dans ses flancs arbres et jardins,
Multipliant ses jets de feu, le feu
Lève une armée d'arbres possédés,
Marque la terre de son souffle,
Gronde autour de la chapelle,
Change soudain de cap,
Vers d'autres ravages,
S'enfuit dans la
Nuit panique,
Le feu.
Noir.

                      Patrice Houzeau
                      Hondeghem, le 27 septembre 2005

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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 20:14

VALSE TRISTE ET LOURDE TRES LOURDE DES LONGS POILOPATHES
SUITE POUR HARENG SAUR ET TROMBONE PLAISANTIN

                              1

Les longs poilopathes tournent dans les villes
Ce sont figures d'un automne sans date
Les longs poilopathes tournent dans les villes
Ce sont figures d'un théâtre sans date sans jardin ni cour
Et de leur bouches de poilopathes tombent des syllabes mornes.

Les longs poilopathes tournent dans les villes
Dans leurs ventres du café du pain et de l'huile
Les longs poilopathes tournent dans les villes
Dans leurs pantalons du café du pain et de l'huile
Et la chair débordante de leurs amours poilopathes.

Les longs poilopathes tournent dans les villes
D'une comédie anonyme aux toiles peintes
Les longs poilopathes tournent dans les villes
D'une comédie sans rire aux toiles peintes
Où d'ailleurs souffle le loup d'un vent sans miracle.

                              2
Les longs poilopathes naissent dans les villes
Avec des faces chiffonnées et des yeux bouillis
Les longs poilopathes naissent dans les villes
Avec des faces chiffonnées et des yeux bouillis
Et de chantantes mamans dans les cuisines.

Les longs poilopathes naissent dans les villes
Avec des bouches tordues et de rares cheveux
Les longs poilopathes naissent dans les villes
Avec des bouches tordues et de rares cheveux
Et de légers papas dans les garages.

Les longs poilopathes naissent dans les villes
Sous les signes silencieux des arbres
Les longs poilopathes naissent dans les villes
Sous les signes silencieux des arbres
Et la grande comédie des familles poilopathes.

Les longs poilopathes naissent dans les villes
Et prennent leur place au bord du gouffre
Les longs poilopathes naissent dans les villes
Et prennent leur place au bord du gouffre
Tout est une affaire de trou.

                                  3

Les longs poilopathes roulent dans les villes
Aux professeurs et ta soeur épatés étourdis étonnés
Les longs poilopathes roulent dans les villes
Aux professeurs et ta soeur épatés étourdis étonnés
Dans les écoles poil au col où l'on s'ennuie.

Les longs poilopathes roulent dans les villes
De vent en vent de vin en vin
Les longs poilopathes roulent dans les villes
De phrase en phrase de verre en verre
Dans les cafés hydropathes où l'on s'ennuie.

Les longs poilopathes roulent dans les villes
Comme des pierres qui palpitent
Comme des pierres comme des coeurs
Les longs poilopathes roulent dans les villes
Comme des pierres qui palpitent
Dans d'étroites poitrines.

                            4

Les longs poilopathes quand ils sont jeunes et insouciants fréquentent dans les villes
Des comètes maquillées de grandes bringues poilopathes et adolescentes
Les longs poilopathes fréquentent dans les villes
Les comètes comédiennes des lourdes poilopathes trop rêveuses
Sur les places bleues où il pleut.

Sur les places bleues où il pleut
De grotesques grimaçants longs guignols
Parmi les ombres parmi les hommes
Ce sont les longs poilopathes qui fréquentent dans les villes
Des fatalités fardées à bon marché
Les longs poilopathes fréquentent dans les villes
Les petits drames quotidiens qui font rire
Et pleurer surtout quand il pleut.

                              5
Les longs poilopathes ont des états d'âme
Devant les malheurs du monde
Les longs poilopathes ont des états d'âme
Devant les massacres du monde
Et pleurent devant leur télé.

Les longs poilopathes ont des états d'âme
Et bossent dur pour y arriver
Les longs poilopathes ont des états d'âme
Et bossent dur pour creuser leur trou
Entre l'usine robotisée et le cimetière à mille-pattes.

Les longs poilopathes ont des états d'âme
Devant les oiseaux mazoutés
Les longs poilopathes ont des états d'âme
Devant à dire tout d'une traite et sans s'étrangler :
             les chiens battus
             les enfants gonflés de faim
             les hommes torturés
             les femmes esclaves
             les forêts déracinées
             les gamins overdosés
             les criminels en liberté
             les merveilles bafouées
             les mystères inexpliqués
Les longs poilopathes ont des états d'âme
Et n'en croient plus leurs yeux.

                               6

Les longs poilopathes tournent dans les villes
Ce sont figures d'un automne sans date
Les longs poilopathes tournent dans les villes
Et de leurs bouches coulent des phrases mornes
Et des histoires belges.

Les longs poilopathes naissent dans les villes
Avec des faces chiffonnées et des yeux bouillis
Les longs poilopathes naissent dans les villes
Et prennent leur place au bord du gouffre
Où ils croient voir un Dieu.

Les longs poilopathes roulent dans les villes
Aux professeurs et ta soeur épatés étourdis étonnés
Les longs poilopathes roulent dans les villes
Comme des pierres lancées à la face du vent
Comme des toupies pensantes qui tournent et tournent et tournent incessantes incessantes dans un automne sans date.

Les longs poilopathes fréquentent dans les villes
Des comètes maquillées de grandes bringues poilopathes et adolescentes
Les longs poilopathes fréquentent dans les villes
les simulatrices de la petite mort
Les petites jeunes filles poilopathes des églises.

Les longs poilopathes ont des états d'âme
Devant les malheurs du monde
Les longs poilopathes ont des états d'âme
Et élèvent leurs petits poilopathes
Dans le silence des signes de l'automne.

Les longs poilopathes meurent dans les villes
Dans leur ventre des tonnes de viande de fruits de légumes de poissons
Les longs poilopathes meurent dans les villes
Et chutent chutent chutent dans les toiles peintes
Où d'ailleurs souffle le loup d'un vent sans miracle.

Patrice Houzeau
Hazebrouck, septembre 2000 - Hondeghem, le 24 février 2006

Commentaires

Yfôdlamusikladsu!

Posté par orlando de rudde, 25 février 2006 à 00:31
CERTES !

vouiméfodraitrouvéuntromboneplaisantin !

Posté par Patrice Houzeau, 25 février 2006 à 02:34
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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 12:54

LA FILLE D'OOSTERPARK
(d'après Oosterpark de Anneke Brassinga, descendance, édition bilingue, traduction de Patrick Burgaud, Maison de la Poésie Nord/Pas-de-Calais, p.44)

Une Hollandaise, dans un bar après quelques bières, me conta ceci que je transcris :

Le fenêtre... (1) Buiten ! (2) une reumatiekplant (3)
Jusque tard la saison, koppig (4) que ça fleurit !
Ils s'allongent, - honden - (5), le monde gronde d'ombres...
(6)
Mais en trinquant - Goddank ! (7) - la nuit rapplique vite !

Bof ! i font pas gaffe à ma fiole et me calculent
- Nee ! ik, een jonge blom (8), ma pomme sans loyer ! (9)
Quand je me herfsterai... (10), que je m'automnerai, (11)
Je n'aurai plus qu'à me coller au fond d'mon lit !

Ça m'élastique encor la reumatiekplant,
Malgré qu'il faut toujours que j'sois à la cuisine
A remplir la ketel (12) et puis à la vider...
Goddank ! La plante n'a pas besoin de pisser.
(13)

NOTES
(1) Ça commence bien !
(2) buiten : dehors.
(3) reumatiekplant : une "herbe à rhumatismes" (trad : Patrick Burgaud).
(4) koppig : têtu, entêté, obstiné.
(5) honden : les chiens
(6) Là, je ne suis pas bien sûr d'avoir bien compris car la narratrice se mit à grommeler dans sa bière.
(7) Goddank : Dieu merci !
(8) Nee ! ik, een jonge blom : C'est pas très clair mais je pense qu'elle voulait dire que les gens ne faisaient pas attention à elle (ils la calculent... Nee ! c'est-à-dire "Non !"). Ensuite, elle se désigna en agitant un doigt à hauteur de sa poitrine ("ik" veut dire "moi") et, utilisant le discours indirect libre, se définit comme "een jonge blom" c'est-à-dire une "jeunette" (trad : Patrick Burgaud).
(9) Maurice Chevalier fut sans conteste une de nos plus grandes stars internationales, avec le Général De Gaulle et Yves Montand.
(10) "herfsterai" : elle s'est mise alors à néologiser, la batave abreuvée, à partir du mot "herfst" qui signifie "automne".
(11) Etonnant, non ?
(12) ketel : bouilloire.
(13) Et là-dessus, elle disparut !

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 10 août 2006

Commentaires

Bravo

C'est un site intéressant. Bravo. Il est par contre dommage qu'il manque un peu de singularité esthétique.

http://ecoeurement.canalblog.com/

Posté par Léolo, 10 août 2006 à 17:27

Evidemment... JE connais des néerlandophones dans ce genre, mais pas bataves je les appelle Vlaams déblok! et j'adore ça!
Posté par orlando de rudde, 10 août 2006 à 18:53
termoslogie

Si les reumatiekplant (une "herbe à rhumatismes" (trad : Patrick Burgaud)) appartiennent à l'ancienne "ketelogie", ces bons vieux remèdes sont bien moins dangereux que les nouvelles générations de dragées conditionnées,je suis preneuse...
Au fait, c'est koi la "singularité esthétique", une image kantienne? non parce que "Nee ! ik, een jonge blom" je trouve cela affreusement esthétique ^^
Amitiés,
Amel

Posté par amel zmerli, 10 août 2006 à 21:24
visuel

Par "singularité esthétique", je veux dire "démarquation visuelle" par rapport aux autres blogs. Celui-ci est trop convenu visuellement, alors que son contenu ne l'est aucunement. Lors il serait bon que le visuel atteigne à son tour le niveau du contenu.

Bravo encore
http://ecoeurement.canalblog.com/

Posté par Léolo, 11 août 2006 à 08:51
EN REPONSE A LEOLO

Je vous remercie de l'intérêt que vous semblez porter à mon blog.
En ce qui concerne son esthétique, j'avoue que je préfère la sobriété, peut-être un peu austère, certes, de ma présentation à un déballage de couleurs et d'images qui ne me semblerait pas en rapport avec le contenu littéraire de mes écrits.
D'abord, je ne saurais pas quoi choisir pour illustrer. D'autre part, comme vous l'avez sans doute déjà remarqué, je suis soucieux du droit des auteurs. Aussi, je ne me vois pas aller piquer des images à droite et à gauche, puisque ces images ne m'appartiennent pas.
En plus, je suis une poutre en informatique alors, faire dans l'illustration informatique me prendrait trop de temps.
Je tiens aussi à ce que les gens puissent imprimer ce qui j'écris sans pour autant dépenser une fortune en encre.
Je publie pas mal de notes et de commentaires de textes littéraires qui peuvent être utiles à des étudiants ou à des lycéens. Il n'y a donc aucun intérêt à surcharger ces publications avec des couleurs et illustrations puisque l'essentiel n'est pas là.
Cependant, j'ai vu votre blog "l'écoeurement" et c'est vrai qu'il est plutôt agréable. Les dessins de Florence M sont vraiment intéressants et j'apprécie leur dépouillement.

Amicalement
Patrice Houzeau

Posté par Patricehouzeau, 11 août 2006 à 11:27

JE suis d'accord: il y a des blogs de texte. Et c'est bien. On n'est pas obligé de mettre des images.en revanche, des blogs somptueux d'images et de textes, il en existe: porte sur le toit, d'amel zmerli,Le blog de marc hortemel, lezennes mail, le café littéraire de gaelle, et j'e passe... on peut aussi voir etrange produit! ET tant d'autres! Moi aussi, je tiens à ce que mon blog soit de l'écriture... Sobre et malfoutu!
Un esprit malsain dans un corps déglingué: telle est ma devise! Et mon blog l'illuste... sans illustrations! PAtrice a raison!
Posté par orlando de rudde, 12 août 2006 à 16:25
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