Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 décembre 2009 7 27 /12 /décembre /2009 09:52

ANTICIPATION
« La jungle a des oreilles… et des yeux… qui savent tout !! » (Sylli et Ab Aigre, La Route des goëlands, planche 24).
La narration finit par flanquer esgourdes, observantes mirettes et mémoire à chaque endroit où le bipède cogitif finit par s’aventurer. La narration anticipe toujours sur la continuelle prise de possession de la planète par l’endémique humanité.

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 27 décembre 2009

Partager cet article
Repost0
27 décembre 2009 7 27 /12 /décembre /2009 09:50

CONVOCATION
Ce titre d’un recueil de nouvelles signé Roger Blondel : « Un endroit nommé la vie ». Assimiler le vif à l’espace, c’est rappeler que la notion d’espace n’a de sens que par la cause d’une conscience. Ce ne sont pas la durée et l’espace qui provoquent la conscience mais la conscience qui convoquent espace et temps.

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 27 décembre 2009

Partager cet article
Repost0
27 décembre 2009 7 27 /12 /décembre /2009 09:48

ELUCIDER
« Mais… Dis donc toi ?... Tu ne me cacherais pas quelque chose ? » (Bourgeon, Le Comptoir de Juda, planche 30).
L’autre, ce sont des dissimulations et des élucidations. Elucider, c’est entretenir le lien que l’on a avec le vif. Il n’y a pas d’autre sans mystère, ni enquête, si minime, si anecdotique soit le secret. La plupart des conversations finissent toujours par évoquer l’énigme d’un autre. Jusqu’à ce secret nécessairement bien gardé du suicide.

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 27 décembre 2009

Partager cet article
Repost0
27 décembre 2009 7 27 /12 /décembre /2009 09:44

ELLIPTIQUE
La bande dessinée décompose les mouvements et multiplie les arrêts sur image qui créent autant d’ellipses. La bande dessinée est donc un art analytique tout autant qu’elliptique. A noter que l’art de l’ellipse des mangas n’est pas l’art des ellipses de la bande dessinée occidentale. D’où, parfois, notre difficulté à comprendre certaines planches des bandes dessinées asiatiques.

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 27 décembre 2009

Partager cet article
Repost0
26 décembre 2009 6 26 /12 /décembre /2009 12:19

CASE NOIRE

Alors les deux doigts saisirent ma tête puis, me soulevant, me déplacèrent jusqu’à la case noire où je sombrai dans le sans fond.

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 26 décembre 2009

Partager cet article
Repost0
26 décembre 2009 6 26 /12 /décembre /2009 11:45

BLUE CAMEL SAXOPHONE 2

blue_camel_saxophone_2_dessin_encre_bleue_auteur_patrice_houzeau_ann_es_90

Composant patiemment des batailles de bleu
Je vous prie de payer ce papier d'un bon prix.

Deux cavaliers croisés
S'en allaient pleins de coeur
Sur l'échiquier des songes.

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 8 juin 2006

Partager cet article
Repost0
26 décembre 2009 6 26 /12 /décembre /2009 11:42

BLUE CAMEL SAXOPHONE 1

blue_camel_saxophone_1_dessin_encre_bleue_auteur_patrice_houzeau_ann_es_90

Blue Camel Saxophone
Passe un chameau farouche
Parmi les dunes bleues

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 8 juin 2006

Partager cet article
Repost0
26 décembre 2009 6 26 /12 /décembre /2009 11:20

ETRANGLER COMME UN POULET

« étrangler comme un poulet » : expression magnifique qui dote l’un des plus nourriciers et accommodables gallinacés de paluches assez costaudes pour étrangler le premier aventurier passant par là, en l’occurrence les cases 2 et 3 de l’édition de poche du Secret de l’Espadon d’Edgar P. Jacobs (pocket BD, page 167, 1989), je cite :
« Hé oui ! Old man, vous l’avez échappé belle ! Un peu plus et ce coquin de pilote vous étranglait comme un poulet ! »
Notez bien que le jour où les poulets piloteront des avions de chasse finira par arriver, étant donné que le climat se réchauffe sous l’effet des pets de vaches, des malveillants capitalistes mondialisateurs, et des mauvais citoyens comme ma pomme qui n’y croient guère, aux catastrophistes calembredaines du journal de 20 heures ; aussi faut-il ne s’étonner de rien et considérer qu’Edgar P. Jacobs fut un visionnaire aussi visionnant que Jules Verne et le Grand Totor.

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 26 décembre 2009

Partager cet article
Repost0
26 décembre 2009 6 26 /12 /décembre /2009 09:58

OU EN ETAIS-JE ?

« Où en étais-je ? Ah oui… Je soutiens que le Maître n’existe que parce que… eurg… nous admettons son existence. Sinon…
   Tss… tss… idéalisme ça ! Il existe… frrr… parce que le système de production fonctionne à son avantage… »
Ainsi devisent deux de l’ailleurs à la page 44 de l'album Les Oiseaux du Maître, de Mezieres et Christin, aventure de Valerian et Laureline dans l’édition « 16/22 » de Dargaud, 1981.

Penser c’est se demander où nous en étions
Au moment où et soutenir que les Seigneurs
N’existent que parce que nous admettons ce
Cirque ordinaire des existences et tout le
Spectacle de l’arrogance des puissants use
De ta fronde et vois comme grands et beaux
Seigneurs s’effondrent et ne sont plus que
Bipèdes ridicules aussi ridicules que nous
Autres c’est qu’ils ne sont jamais que les
Artisans d’un système de production où ils
Sont toujours dépassés par les crises tous
Ces événements qui font l’histoire rumeurs
Et apparitions de nouveaux concurrents les
Effacent leurs noms il advient que sous le
Poids de leur plus grand nombre s’effondre
L’empire si spectaculaire et si obscène si
Fragile si tragique des Seigneurs du monde

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 26 décembre 2009

Partager cet article
Repost0
26 décembre 2009 6 26 /12 /décembre /2009 09:27

IL N’EST QU’UN

L’être : un ensemble vide que nous connotons à l’infini. C’est ainsi que nous remplissons nos existences.
Les deux points ici ne signifient pas la forme 3 du présent du verbe être. Et même pas dans l’affirmation de l’impersonnel : Il n’est qu’un ensemble vide me semble suffire pour désigner cette illusion qui nous rend supportable, jusqu’à l’essentiel, la présence de l’autre, cette excroissance obscène.

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 26 décembre 2009

Partager cet article
Repost0

Recherche